L’escargot en Afrique : Une filière lucrative et prometteuse

You are currently viewing <strong>L’escargot en Afrique : Une filière lucrative et prometteuse</strong>
L'escargot en Afrique : Élevage d'escargots ou héliciculture

Bonjour à tous les passionnés d’opportunités économiques ! Aujourd’hui, je suis littéralement emballé de vous présenter un secteur trop souvent sous-estimé mais incroyablement lucratif en Afrique : l’élevage d’escargots. Oui, nous allons parler de l’escargot en Afrique. Attachez vos ceintures car nous allons explorer ensemble les raisons impérieuses d’investir dans cette filière prometteuse et les multiples opportunités qu’elle offre. Préparez-vous à être éblouis par le potentiel économique et les innombrables utilisations de ce petit gastéropode. Accrochez-vous, car vous allez découvrir un monde d’opportunités insoupçonnées !

Le trésor caché de l’élevage d’escargots en Afrique : un potentiel économique insoupçonné

L’escargot en Afrique dépasse de loin son image traditionnelle d’animal de jardin pour se révéler être une véritable pépite économique. Tout d’abord, penchons-nous sur sa valeur nutritionnelle. En effet, l’escargot constitue une source abondante de protéines, d’acides aminés essentiels et de minéraux tels que le fer et le calcium. Ainsi, il joue un rôle crucial dans la lutte contre les carences alimentaires et la malnutrition qui sévissent au sein de nombreuses populations africaines.

Mais ce n’est là qu’un début ! L’escargot s’impose également comme un acteur incontournable dans divers secteurs industriels. Dans l’industrie alimentaire, il est plébiscité pour la préparation de mets délicieux et recherchés, tant sur le marché local que sur le marché international. Selon les estimations, le marché mondial des produits à base d’escargot avoisine près de 1 milliard d’euros. De plus, ses sécrétions sont exploitées dans l’industrie cosmétique pour leurs propriétés hydratantes et régénérantes, ouvrant ainsi la voie à un marché en plein essor.

Les clés pour exploiter pleinement les opportunités de cette filière prometteuse

Malgré les avantages indéniables qu’elle offre, la filière des escargots en Afrique demeure largement sous-exploitée. Par exemple, le coût de production d’un kilogramme d’escargots est relativement bas, estimé à environ 2 à 3 euros, tandis que sur certains marchés internationaux, le prix de vente peut atteindre jusqu’à 10 euros le kilogramme. Cela met en lumière le potentiel de marges bénéficiaires significatives pour les producteurs et les investisseurs.

Prenons l’exemple du Bénin, où malgré un marché florissant, un panier de 40 escargots varie entre 10 000 FCFA et 25 000 FCFA en fonction de leur taille. En Côte d’Ivoire, la demande en 2021 s’élevait à 250 tonnes pour une récolte de seulement 7 tonnes dans les forêts, tandis que les producteurs n’ont fourni que 14 tonnes. En faisant les calculs, il apparaît clairement que le pays n’a produit que 20 tonnes de gastéropodes, un chiffre qui est passé à 30 tonnes en 2022, laissant un écart de 230 tonnes. Il n’est donc pas surprenant de constater que le kilogramme de ce mollusque coûte 5000 FCFA sur les étals des marchés ivoiriens, alors qu’à côté, on trouve de la viande de bœuf à 2500 FCFA.

Ces chiffres soulignent l’immense potentiel inexploité du secteur des escargots en Afrique et mettent en lumière les opportunités d’investissement et de développement qu’il offre.

La polyvalence étonnante du petit gastéropode : des utilisations inattendues et des débouchés surprenants

Dans les marchés animés du Nigeria, les escargots sont devenus les joyaux convoités des vendeuses, se vendant à prix d’or, à 1,1 euro la pièce (soit 250 nairas), pour être revendus à 300 nairas. Pendant ce temps, au Cameroun, le prix de ce délice gastéropode atteint des sommets, s’élevant à 3500 FCFA le kilogramme en saison sèche et grimpant jusqu’à 6500 FCFA pendant la saison pluvieuse, suscitant une demande croissante. Et ce n’est pas tout – une fois séché, le prix de cette précieuse denrée atteint jusqu’à 25 000 FCFA. Mais le clou du spectacle demeure la bave extraite des escargots, prisée pour ses utilisations dans l’industrie cosmétique et pharmaceutique.

Au Cameroun, un litre de cette substance rare se vend à partir de 35 000 FCFA, tandis qu’au Nigeria, au Bénin et en Côte d’Ivoire, où elle est également très demandée dans la médecine traditionnelle, le prix grimpe jusqu’à 85 000 FCFA le litre. Et pour couronner le tout, la poudre lyophilisée de bave d’escargot, souvent exportée vers l’Europe et l’Asie pour une utilisation dans l’industrie cosmétique, atteint la somme impressionnante de 100 000 FCFA le kilogramme. Les experts révèlent que cette substance miraculeuse est riche en collagène, en élastine, en protéines, en allantoïne et en acide glycolique.

Il est indéniable que l’escargot est un véritable trésor convoité pour sa chair délicate, sa coquille et même ses excréments (dont les chiffres continentaux ne sont pas disponibles mais qui rapportent également gros). Cependant, c’est surtout sa précieuse bave qui suscite un engouement incontestable.

Le Maroc se distingue comme un modèle à suivre dans le domaine de l’escargot

En tant que premier producteur africain et principal exportateur vers l’Union européenne, l’Asie et les États-Unis, le pays a produit environ 15 000 tonnes d’escargots de type “Morguette” en 2022, selon les dires de Nadia Babrahim, présidente de la fédération nationale d’héliciculture.

Lire aussi : Créer une Cafétéria Prospère avec 100 000 FCFA : Comment Générer des Revenus Quotidiens Avant 11h chaque jour!

Cependant, elle déplore que cette production repose en grande partie sur la collecte d’escargots sauvages, principalement destinés à l’exportation. Des ramasseurs parcourent le pays de manière sporadique, triant soigneusement les escargots pour n’exporter que les meilleurs spécimens. Malheureusement, ce mode de collecte représente un point faible pour la profession, car il est effectué de manière aléatoire, sans tenir compte du repos biologique des mollusques, de leurs besoins en accouplement ou de leurs périodes d’hibernation et d’estivation.

Bien que la culture en milieu sauvage prédomine dans cette industrie, l’élevage contribue également, bien que de manière limitée. En effet, une centaine de parcs d’élevage sont disséminés à travers le pays, avec des prévisions officielles indiquant une production de 100 tonnes d’ici la fin de 2023. Cependant, les autorités estiment que la production pourrait atteindre jusqu’à 400 tonnes une fois que ces parcs auront atteint leur plein potentiel. Le Maroc offre ainsi un exemple inspirant à suivre dans ce domaine.

L’escargot en Afrique : une opportunité à ne pas manquer

Il est donc grand temps pour les États africains d’investir dans la promotion de l’héliciculture, une industrie encore naissante sur le continent. En effet, la majorité des escargots commercialisés en Afrique proviennent de la cueillette effectuée dans les forêts pendant les saisons pluvieuses. Cette pratique génère des revenus et offre des emplois aux populations des zones forestières, mais elle ne suffit plus à répondre à la demande croissante.

Ainsi, face à la forte demande des marchés internationaux et nationaux, il est impératif de promouvoir l’héliciculture en Afrique pour saisir l’opportunité offerte par un marché où la demande dépasse l’offre, répondre aux besoins locaux et pourquoi pas conquérir une part significative des milliards d’euros générés annuellement à l’échelle mondiale.

Pour cela, les États africains doivent structurer cette filière. Le climat et les précipitations favorables au développement de cette culture sur le continent offrent un avantage indéniable en termes de coûts de production. En effet, la plupart des experts reconnaissent les nombreux avantages et les moindres risques associés à l’élevage d’escargots.

L’escargot en Afrique n’est pas à un simple gastéropode de jardin

En effet, ces mollusques ne représentent aucune menace pour l’environnement, ils sont silencieux, inodores et rarement sujets aux épidémies. De plus, sur le plan logistique, l’héliciculture est peu coûteuse car les escargots ont une faible consommation et les besoins en équipements, main-d’œuvre et financements sont relativement bas par rapport à d’autres types d’élevage tels que la volaille, les chèvres, les bovins ou les porcs.

En somme, l’escargot en Afrique ne se résume pas à un simple gastéropode de jardin. Il incarne un potentiel économique considérable, avec un marché mondial en pleine expansion et des bénéfices attrayants. En s’engageant dans cette filière, nous avons l’opportunité non seulement de répondre à la demande croissante, mais aussi de stimuler le développement économique et de créer des emplois locaux. Ainsi, ne tergiversons plus et plongeons dans l’univers prometteur de l’élevage d’escargots en Afrique pour exploiter pleinement ces opportunités lucratives !

Laisser un commentaire