Les faits se sont déroulés en début mai 2023 au quartier Mendong, dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Un homme de 35 ans abusait régulièrement d’une fillette de 6 ans. Il faisait venir l’enfant dans sa chambre et se livrait à des attouchements sexuels sur la gamine. Tout ceci en l’absence de la mère qui finira par se rendre compte de situation. Voici le témoignage de la mère de la victime.
Par soucis d’anonymat les prénoms ont été changés
Mon voisin a abusé de ma fille de 6 ans
Il y a quelques temps, j’ai remarqué que ma fille Alice âgée de 6 ans était devenue très timide et réservée et qu’elle avait recommencé à faire pipi au lit. Je lui ai demandé à plusieurs reprises ce qui n’allait pas sans suite.
A ma grande surprise, le vendredi 12 mai à leur réveil, sa sœur et elle sont venues dans ma chambre comme d’habitude me dire bonjour. Sa petite sœur d’un coup a demandé à Alice de me dire la vérité. Et moi de demander tout étonnée à Alice ce qui s’est passé. Elle ne voulait pas répondre.
C’est à ce moment que sa sœur a dit d’un coup:
Mama il y a un tonton qui fait des attouchements sexuels (baise) à Alice.
J’ai été scandalisée et j’ai pris un temps de recul avant de lui demander de me raconter toute l’histoire. C’est ainsi qu’elle m’a dit que chaque fois qu’elle allait puiser de l’eau, tonton Bernard l’appelait régulièrement dans sa chambre et montait sur elle. Et que la dernière fois c’était dans le champ en présence de sa petite sœur.
L’homme finira par avoué son crime sous la menace de la foule
Directement, je lui ai demandé de m’amener chez ce monsieur. Elle m’a amené dans une cité non loin de la maison et toqué directement à la porte de ce dernier. Celui-ci est sorti de la maison, ma fille Alice l’a indexé. Le monsieur a voulu nier mais l’enfant a persisté, ce qui a attiré l’attention des voisins qui sont sortis et ont commencé à crier sur lui.
C’est à ce moment que je lui ai dit que je ne voulais pas de problème mais seulement la vérité. C’est là où il a avoué avoir effectivement fait des attouchements sexuels sur l’enfant et est monté sur ma fille à deux reprises. »
Nadine, mère de la pétite Alice âgée de seulement 6 ans victime d’attouchements sexuels
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Une histoire très triste qui, malheureurement, domine notre societé. en effet, il ne se passe pas un jour sans qu’un parent ne dénonce un cas d’abus sexuel sur son enfant. Pourtant, il existe parfois une solution simple qui peut éviter à votre enfant des attouchements sexuels:
Nous l’avons traité dans notre article précédent.
Analyse des conséquences sur l’enfant
Montrez toujours à votre enfant que vous vous intéressez à ce qu’il vit, et pour ce faire, posez-lui des questions. Privilégiez les questions simples et ouvertes, mais nécessitant tout de même une réponse plus développée qu’un simple « oui ou non ». Cela aura des conséquences positives sur sa vie.
La réussite d’un bon dialogue avec l’enfant a les conséquences positives suivantes :
- Le développement de la confiance de l’enfant ;
- L’instauration d’une confiance mutuelle ;
- L’opportunité d’une meilleure connaissance de l’enfant, de son entourage, de ses émotions et de ses aspirations ;
- L’épanouissement de l’enfant.
- Par contre, un mauvais dialogue avec l’enfant peut avoir plusieurs conséquences néfastes sur lui:
- Frustration de ne pas se sentir compris ;
- Le désintérêt pendant le dialogue lorsqu’il n’est pas bien compris ;
- Le repli sur soi dans la mesure où toutes les conditions propices à sa demande ne sont pas réunies;
- La méfiance et la peur de communiquer;
- La révolte et la défiance parentale ;
- Les conflits interminables pouvant conduire à la fugues; etc.
Conséquences sociales sur le long terme
Sur le long terme, le dialogue constructif et positif avec l’enfant lui permet de se forger une personnalité en donnant librement et aisément ses opinons. L’enfant qui a été éduqué à réfléchir de manière autonome et à donner ses opinions grandira avec cette faculté. Dans le cas contraire, l’enfant pourrait être un éternel frustre.
Que dit le droit sur de tels comportements ?
Le droit prévoit le droit à la participation de l’enfant tel que proclamé par la convention des Nations unies relative au Droit de l’Enfant. Ce droit impose à l’Etat, aux communautés et aux parents de recueillir l’opinion de l’enfant dans toutes les décisions qui les concernent. La participation doit donc être au centre du dialogue avec l’enfant.
Cela signifie d’accorder à l’enfant le droit à une information appropriée (vraie, utile et adaptée), à la liberté d’opinion (parler et être écouté), à la liberté de penser, de conscience et de religion, à la liberté d’association, d’être associé aux prises de décisions le concernant.
Ce droit à la participation implique pour les parents de veiller à ce que l’information à laquelle l’enfant à accès soit adaptée à son âge, de conseiller et orienter l’enfant sur les choix religieux et d’opinion qui sont le mieux pour lui, de l’informer sur ce qu’on veut faire pour lui et demander son opinion, de se rendre disponible et disposé à écouter l’enfant, de laisser l’enfant choisir ses amis ou participer aux groupes si ce n’est pas dangereux, etc.
Ce que je retiens et que je peux faire en tant que parent
-Dialoguer avec l’enfant est important pour son épanouissement ;
-Parler avec l’enfant n’est pas lui imposer mes points de vue ;
-Dialoguer avec l’enfant c’est bien choisir les mots, le ton et le moment pour gagner sa confiance ;
-Le dialogue c’est le respect et la compréhension ;
-Ne pas dialoguer avec l’enfant ou mal le faire peut avoir des conséquences né fastes sur lui jusque dans sa vie future.
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En conclusion…
Parler à son enfant, c’est communiquer en utilisant des mots simples et précis de manière à le stimuler sans le forcer. C’est aussi encourager ses efforts de communication avec vous tout en respectant son propre rythme. Cela évitera sans doute à des individus tels que Bernard de faire des attouchements sexuels sur votre enfant.
K’PHÉ
